Copenhague, ville exemplaire ?
Quel monde pour l’après ? Telle est la question qui taraude les esprits depuis qu’un méchant virus d’origine asiatique a forcé nos sociétés à vivre une expérience inédite pendant plusieurs mois.
Réfléchir, imaginer, inventer des réponses à cette question sont autant de savoir-faire qui constituent l’ADN d’une agence d’urbanisme.
Or comment trouver l’inspiration si ce n’est en étudiant des exemples ?
Tel était l’objectif du voyage d’étude entrepris par Oise-les-Vallées au mois de mai 2019 à Copenhague et dont le compte-rendu prend tout son sens aujourd’hui alors que la crise sanitaire du COVID 19 nous force à revoir, entre autres, nos modes de déplacements à vélo, dont la gestion par la capitale danoise est citée régulièrement comme exemplaire, au même titre que sa conception de la préservation de l’environnement.
Néanmoins s’inspirer, c’est aussi analyser, critiquer pour adapter au mieux de nouveaux concepts à un territoire donné.
Ainsi il ne s’agira donc pas dans ce numéro 9 des Carnets d’urbaniste de Oise-les-Vallées de faire l’éloge de ce qui a été découvert par l’Agence d’urbanisme sur place grâce à des visites effectuées en compagnie de français expatriés (architectes, urbanistes).
Il s’agira plutôt de rendre compte de la perception globale, qu’ont eu 5 membres de l’équipe, de cette ville de 600 000 habitants au carrefour du nord de l’Europe et de la Scandinavie.